Ne croyez personne d’autre

Ne croyez pas autrui, car les autres mentent de tout façon tout le temps. Lorsque vous êtes libre de toute plaie émotionnelle, lorsque vous n’êtes plus obligé de croire les gens pour être accepté, vous voyez tout plus clairement.

Et si vous choisissiez plutôt que croire ?

Vous distinguez bien si les choses sont noires ou blanches, si elles existent ou non. Ce qui n’est pas juste à l’instant le sera peut-être dans un moment. Tout change si vite. Mais quand vous êtes conscient, attentif, vous pouvez voir ces changements.

Ne croyez pas les autres, parce qu’ils utiliseront votre propre stupidité pour manipuler votre esprit.

Ne croyez pas ceux qui vous disent venir des Pléiades pour sauver le monde. Pas de chance !

Nous n’avons besoin de personne pour venir sauver le monde. Le monde n’a pas besoin d’extraterrestres pour être sauvé. Il est vivant : c’est un Être vivant, plus intelligent que nous tous.

Ne croyez pas les mythes. Créez votre propre rêve de paradis ; personne ne le créera pour vous. Seul le bon sens vous guidera vers votre propre bonheur, votre propre création.

La règle est difficile parce que nous avons besoin de croire les autres.

Ne les croyez pas, ne me croyez pas, ne vous croyez pas vous-même… ne croyez personne d’autre.

Et vous connaîtrez La vérité, et La vérité vous affranchira.

La danse de l’esprit

A quoi songent les éveillés ? Ont-ils des soucis, des préoccupations, des inquiétudes ? Adhèrent-ils à des systèmes de croyance, doctrines ou idéologies ?

Quel est leur fonctionnement mental et que peut-il nous enseigner ?

Quiconque pratique l’alchimie émotionnelle pourra avoir quelque idée de ce qu’est l’esprit éveillé.

En effet, lorsque l’on commence à accepter ses émotions, il se produit un net changement de fonctionnement mental : libérées de l’emprise des émotions, les pensées deviennent beaucoup plus claires, précises, lucides et objectives.

Ne cherchant plus à faire correspondre le monde aux émotions que l’on éprouve, on peut alors commencer à le voir tel qu’il est ; et l’on expérimente de plus en plus souvent l »état sans pensée« , où l’on prend simplement plaisir à être et à goûter la vie, instant après instant.

C’est le même processus que vivent les éveillés, mais mené cette fois jusqu’à son terme : installés à un niveau de conscience situé au-delà du plan émotionnel, ils font l’expérience d’un mode de pensée exempt de coloration névrotique, d’enjeu égotique ou de schéma passionnel.

Ils découvrent qu’il y a un arrière plan au-delà du corps, des pensées et de toutes les identités liées à la mémoire. Mais cet arrière-plan n’est pas une chose, c’est une non-chose, une ouverture, une Présence.

Si l’humain entretient la guerre et la discorde, c’est parce qu’il ne réalise pas à quel point, ses opinions, positions et décisions résultent de ses peurs, ses tristesses et ses haines conscientes et inconscientes, de ses attractions et ses aversions, bref de ses réflexes émotionnels.

Ainsi, il convient juste de faire un pas en arrière, un petit pas en arrière de nos pensées, et de notre corps, dans le vide, là où il n’y a plus du tout d’identités connues.

C’est-à-dire voir le monde depuis la conscience et non depuis le penseur.

Les fruits du partage

Que savons-nous de l’autre, de ses désirs, ses craintes, ses espoirs et ses sentiments?

Et si communiquer voulait dire « oser être soi » …

Ignorant le plus souvent ce que l’autre ressent réellement, car nous ne sommes ni dans son corps, ni dans son cœur, ni dans dans son cerveau, nous en sommes alors réduits à des hypothèses et des suppositions, lui prêtant nos propres émotions et raisonnements, en faisant un objet de désir ou de fantasme, d’attraction ou de répulsion.

Voilà pourquoi il est si important de communiquer, d’apprendre à s’exprimer et à écouter, plutôt que de rester dans le flou, le non-dit ou l’incompréhension.

Combien de personnes se réfugient-elles dans un silence hautain, apeuré, douloureux ou réprobateur, et combien d’autres jouent-elles un rôle qui ne correspond en rien à leurs véritables sentiments et aspirations ?

On peut même affirmer que là réside la cause essentielle des guerres, des injustices, de la diabolisation, du rejet et du mépris d’autrui.


  • Car, comment peut-on assassiner de prétendus ennemis, lorsque l’on a parlé avec eux et que l’on a réalisé, qu’ils sont exactement comme soi-même, avec des peurs, des désirs, des idéaux et des faiblesses ?

Et comment pourrait-on exploiter, tromper, contraindre ou réprimer celui ou celle que l’on a appris à connaître, à comprendre et à aimer ?

Chacun de nous se trouve donc confronté à ce choix :

  • la paranoïa sécuritaire, le repli sur soi, la haine, la peur, la négation de l’autre et des conflits sans fin ;
  • ou bien l’ouverture, le dialogue, le changement d’attitude ou de point de vue, la coopération et l’édification d’un monde unifié et pacifique.

Mais communiquer n’est pas chose si aisée, car cela réveille en soi toutes sortes d’émotions, que jusque là sans doute, l’on avait préféré éviter de ressentir. Accepter la colère ou la tristesse d’autrui, suppose ainsi d’accepter sa propre colère ou sa tristesse cachée.

Ce que l’on rejette en l’autre, est ce que l’on rejette en soi. Aussi la communication avec l’autre nous renvoie-t-elle à la communication avec nous-même et nos propres émotions enfouies.

Le val du désir

Qu’attendons-nous d’autrui ? Que recherchons-nous à travers nos relations, rencontres et échanges ? Quel est le sentiment que nous désirons ardemment éprouver, tout au long de notre vie ?

Et si cela se nommait l’Amour ?

L’amour est ainsi le principe et la source de toute vie, sans quoi rien ne pourrait exister ni subsister.

  • L’amour est la force qui tourner les mondes, l’énergie qui maintient la cohésion des atomes comme des planètes.
  • L’amour est au cœur des mystères que nous sommes venus appréhender et expérimenter sur cette Terre.

Chacun ressent et pressent, même confusément, que l’amour vrai est la clé et la solution de tous nos maux, individuels et surtout collectifs, économiques, politiques et sociaux.

Mais l’amour véritable n’est pas acquis d’emblée : il est à rechercher, ressentir, découvrir. Il n’est ni instinct de possession, ni dépendance fusionnelle, ni suivisme grégaire, car il émane de soi.

L’amour est la joie d’être, le signe d’une conscience éveillée et lumineuse ; l’amour est partout, omniprésent et protéiforme : il se pare de toutes les couleurs et de toutes les fréquences, et se manifeste de multiples manières : amour du compagnon ou de la compagne, des amis, des enfants, des animaux, de la nature, de la beauté, des œuvres de l’esprit…

Mais c’est la relation amoureuse qui se révèle son territoire de prédilection.

Alors le sentiment se mêle au désir, à la sensualité et à l’attraction des corps, lieu de toutes les convoitises, de toutes les folies et de toutes les extases.

L’âne

Un fermier découvrit un âne dans son puits.

Après une longue réflexion devant l’animal en détresse, il décida qu’il était trop vieux et que, le puits étant épuisé, il n’était pas rentable de le récupérer.

A contre-cœur, il convia le voisinage à venir l’aider, et tous se saisirent d’une pelle pour enterrer le malheureux équidé.

L’âne réalisa vite ce qui se produisait et se mit à hurler !… puis, après quelques minutes, soudain, se tut.

Etonné, le fermier se pencha, et découvrit qu’avec chaque pelletée de terre sur son dos, l’âne faisait une chose étonnante : il se secouait pour la faire glisser au sol et grimper dessus !

Ainsi, pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et, pas à pas, continuait de s’élever.

C’est alors qu’à la surprise de chacun, l’âne sortit finalement du puits et se mit à trotter, plus heureux que jamais !

La vie tente parfois de nous engloutir sous les difficultés, mais le truc pour s’en sortir est de se secouer pour avancer.

Souvenons-nous que quand la vie ne semble plus de notre côté : Chaque ennui est aussi une pierre permettant de s’élever.

Le pardon

L’acte de pardon est extrêmement puissant. Le mot pardonner signifie excuser, gracier, sans aucune charge résiduelle de culpabilité ou de blâme. Après avoir géré la résolution des conflits avec d’autres personnes dans des événements de la vie, le résidu restant peut être libéré par le pardon.

« Pouvez-vous pardonner à l’autre ce qui s’est passé ? »

Pouvez-vous être disposé à pardonner l’autre ? La disposition est la première étape vers le pardon. C’est tout ce qui est nécessaire dans l’immédiat. Êtes-vous disposé à pardonner ?

Le pardon, même la disposition à pardonner, signale la fin de l’affaire inachevée du passé. Quand le pardon est pleinement vécu et réalisé, il devient clair pour une personne qu’il n’y avait jamais vraiment eu quelque chose à pardonner.

Blâmer l’autre est faux. Chaque Être est responsable de sa propre vie. La colère et le blâme sont toujours faux. Le pardon libère l’autre personne d’être la cible d’émotions sans fondement et injustifiées.

Le pardon libère également la personne en colère des chaînes de la colère et du blâme.

Le Pardon à Soi

Le pardon ultime est le pardon à soi. C’est la culpabilité et le remord non résolus qui si souvent maintiennent un schéma émotionnel en place au cours de la vie. Le résultat est l’autopunition incessante dans la tentative d’expier les torts perçus.

Et si le moment de vous faire du bien était maintenant ?

La piste des rêves

D’où proviennent nos rêves, nos désirs, notre besoin de changement, notre idéalisme et nos aspirations profondes ? Pourquoi souhaitons-nous nous transformer, agir, grandir, mûrir, acquérir des savoirs, nous épanouir ?

Quelle est cette force intérieure ?

Une intelligence méconnue est ainsi à l’œuvre en chacun de nous et nous inspire, lorsque nous consentons à l’écouter. Il semble qu’une part de nous-même sache pertinemment ce pourquoi nous sommes là, ce qui permettra de nous accomplir et quel est le chemin le plus court et le plus adéquat pour y parvenir.

Et nos rêves et nos désirs profonds constituent le moyen qu’emprunte cette sagesse oubliée, pour se manifester à notre esprit.

  • Certains réalisent ainsi leurs rêves, y trouvent une joie et une satisfaction profonde, et contribuent à leur manière à l’avancement de la société où ils évoluent.
  • D’autres, doutant peut-être d’eux-mêmes, s’empressent d’enterrer leurs rêves et font le choix… de ne rien choisir, abandonnant à leur entourage ou au hasard, le soin de décider des orientations fondamentales de leur vie.
  • Il en est aussi qui se trompent de rêve et réalisent celui de quelqu’un d’autre, généralement leur père ou leur mère, afin de conserver leur amour ou obtenir leur reconnaissance.
  • A force de se conformer, se contraindre, s’obliger et s’interdire, certains ont fini par oublier leurs rêves et ne savent tout simplement plus quel est leur vrai désir, ce qui pourrait les rendre réellement heureux.
  • D’autres encore ont justement « tout pour être heureux » (conjoint, enfants, belle maison, belle voiture, belle situation…). Et il arrive parfois qu’un jour tout craque, parce qu’ils réalisent qu’ils se sont complètement éloignés d’eux-mêmes et de leurs véritables aspirations.

Autrement dit, ce que nous sommes venus accomplir en cette vie, est précisément ce qui nous attire et ce dont nous rêvons le plus au monde !

Aussi, rien de plus important, urgent et essentiel que d’apprendre ou de réapprendre à rêver !

Se libérer d’une dépendance

Le Petit Larousse vous dira : « État, situation de quelqu’un, d’un groupe, qui n’a pas son autonomie ».

Notre manque de confiance en nous amène à avoir peur du regard de l’autre, nous crée sentiment d’infériorité, nous empêche de valider les actions bonnes pour notre évolution, avec la sensation de nous sentir mal compris, mal aimé.

Dépendance et image de soi dévalorisée…

Nous cherchons souvent chez les autres ce qui, selon nous (consciemment ou non), nous manque. Plus ce qui semble nous manquer est important, plus ce qui nous manque est présent chez une autre personne, et plus le lien que nous allons créer sera important.

C’est ainsi que ce lien peut être à l’origine d’une dépendance relationnelle.

Cette dépendance peut être un problème pour la personne dépendante et parfois également pour la personne qui comble le manque de l’autre.

Ce manque est souvent lié à une image défectueuse de la personne, conséquence de croyance limitante parfois mise en place très tôt dans l’enfance.

Retrouver une meilleure image de soi, et revisiter ses croyances limitantes. Une solution.

La co-dépendance

Il y a co-dépendance lorsque deux personnes « tirent parti » du lien de dépendance, c’est le cas par exemple du couple sauveur/victime. Certaines personnes ont besoin d’être gentilles, d’aller au secours des autres.

Être indispensable aux autres est une assurance contre l’abandon : « s’il n’a plus besoin de moi, il me laissera… »

Après avoir tant donné aux autres, apprendre à donner à soi-même. Une autre solution…

La méditation du sourire

Que vaut une vie sans gaieté ? Le fait même de vivre devrait simplement à lui seul nous rendre gai, et pourtant ce n’est pas toujours le cas pour beaucoup d’entre nous.

Que regardons-nous en réalité ?

Nous nous laissons submerger par les soucis, les tracas de la vie quotidienne. Ce sont eux qui nous minent et non les événements marquants. Ces derniers débouchent souvent après coup sur une autre philosophie de vie, où le lâcher-prise et le vécu de l’instant présent deviennent les clés essentielles.

Les tracas quotidiens n’ont pas la même action, ils nous éliminent lentement si l’on n’y prend pas garde. Si l’on se laisse emporter par le négatif, le quotidien nous éteint.

Alors commencez par pratiquer cette attitude très simple et magique, si simple et si efficace, que cela en est incroyable :

« Commencez par afficher un léger sourire sur vos lèvres et respirez pleinement, percevez comment tout en vous se relâche. Les tensions s’éliminent d’elles-mêmes. »

Pratiquez cette technique plusieurs fois par jour, puis de plus en plus jusqu’à ce que cela devienne une habitude, et cette attitude va créer une légèreté mentale qui va attirer indubitablement des circonstances de vie beaucoup plus légères et entraînantes.

Le sourire est un outil de guérison fabuleux pour notre corps et notre vie. Sourire à ses difficultés et aux contextes de vie épineux permet de guérir et de solutionner ce qui nous pose problème.

Le sourire décristallise l’énergie négative sur un sujet et sur vous, il est générateur d’énergie positive et vous allez transformer le contexte, vous allez le transmuter.

Rappelez-vous… vous créez votre vie par vos sentiments, vos pensées, vos actions.

La leçon de l’Amour

L’amour – que nous avons tant de mal à définir – est la seule expérience humaine véritablement réelle et durable. Il est le contraire de la peur ; il est l’essence de toute relation, le cœur de la créativité, le pouvoir des pouvoirs. Il est ce qu’il y a de plus complexe dans l’être humain. Il est la source du bonheur, l’énergie qui nous relie les uns aux autres et qui vit en nous.

L’amour : ce que l’on est … pas ce que l’on fait

L’amour n’a rien à voir avec la connaissance, l’éducation ou l’autorité ; il se situe au-delà du comportement.

C’est en outre le seul bienfait de la vie que l’on peut vraiment donner ; dans un monde d’illusions, de rêves et de vide, l’amour est source de vérité.

Cependant, malgré sa puissance et sa grandeur, il est insaisissable. Certains passent toute leur existence à le chercher. Nous craignons de ne jamais le trouver, et quand nous le découvrons, nous craignons de le perdre ou le considérons comme acquis, de peur qu’il nous échappe.

La plupart d’entre nous aspirent à un amour inconditionnel, fondé sur ce que nous sommes plutôt que sur ce que nous faisons ou non.

Les plus chanceux d’entre nous le connaîtront peut-être, quelques minutes durant toute leur existence. C’est triste à dire, mais l’amour que nous recevons est presque toujours conditionnel.

Nous sommes aimés pour notre altruisme, pour notre compte en banque, pour notre drôlerie, pour la manière dont nous traitons nos enfants ou tenons notre maison, et ainsi de suite.

Il est très difficile d’aimer les autres tels qu’ils sont. On pourrait même dire que nous recherchons des raisons de ne pas les aimer.

On ne peut se sentir heureux et en paix dans une relation d’amour, que si l’on élimine les conditions auxquelles elle était soumise.